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Le système fiscal suisse peut sembler complexe, mais notre objectif est de le rendre clair et accessible. Nous allons vous l’expliquer de façon simple, afin que vous ayez toutes les informations essentielles sans avoir à faire des recherches interminables. Vous pourrez ainsi profiter pleinement de votre séjour en Suisse, sans vous soucier des impôts.

Pour vous donner un aperçu rapide, le système fiscal suisse fonctionne à trois niveaux : fédéral, cantonal et communal. Chaque niveau applique ses propres taux et réglementations. Le montant que vous paierez dépendra donc en grande partie de votre lieu de résidence, puisque chaque canton fixe ses taux indépendamment. En plus, les communes appliquent aussi leurs propres taux pour financer des services locaux comme l’éducation, les transports publics ou les infrastructures. Cela crée une grande diversité en matière de fiscalité dans tout le pays.

Les impôts en Suisse sont également classés en deux catégories : directs et indirects. Les taux varient selon le canton et la situation financière de chacun. Ainsi, le choix de votre lieu de résidence fiscale peut avoir un impact considérable sur votre charge fiscale globale.

Alors, quels sont les types d’impôts en Suisse ? Combien devrez-vous payer ? Retrouvez toutes les réponses ci-dessous.

impots en suisse

Impôts en Suisse : les points essentiels à connaître

Comme nous l’avons mentionné plus tôt, la Suisse, comme la plupart des pays, applique deux grands types d’impôts : directs et indirects. La principale différence réside dans leur mode d’application et dans la personne qui en est responsable. Regardons cela de plus près.

Impôts directs

Ces impôts sont directement appliqués aux revenus, aux biens ou au patrimoine d’un individu ou d’une entreprise. Ils représentent environ 70 % des recettes fiscales en Suisse. Parmi les principaux impôts directs, on retrouve :

  • Impôt sur le revenu : Il est progressif, ce qui signifie qu’il augmente avec le revenu. Il varie également selon le canton de résidence. Le taux fédéral est plafonné à 11,5 %, mais une fois les impôts cantonaux et communaux ajoutés, la charge fiscale totale peut atteindre jusqu’à 40 % dans les cantons les plus taxés. Par exemple, une personne gagnant 100 000 francs suisses par an (108 000 $) pourrait ne payer que 15 % d’impôts dans un canton à faible fiscalité comme Zoug, tandis que dans un canton plus imposé comme Genève, la charge fiscale pourrait s’élever entre 30 et 40 %.
  • Impôt sur la fortune : Cet impôt s’applique à la richesse nette d’un individu, incluant l’immobilier, les comptes bancaires, les placements et autres actifs. Le taux dépend du canton et varie généralement entre 0,1 % et 1 % de la valeur nette totale.
  • Impôt sur les bénéfice des entreprises : C’est l’impôt que paient les entreprises sur leurs profits. Le taux varie d’un canton à l’autre, généralement entre 12 % et 14 %. Certaines régions proposent des taux plus bas pour attirer les entreprises.
  • Impôt sur les successions et donations : Cet impôt dépend du lien entre le bénéficiaire et le donateur ou le défunt, ainsi que du canton. Le taux peut aller de 0 % à 50 %.

Impôts indirects

Ces impôts représentent environ 30 % des recettes fiscales totales du pays. Ils s’appliquent à la consommation de biens et de services, ce qui signifie que le coût est finalement supporté par le consommateur final. Cette catégorie comprend notamment :

  • Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : La TVA est la plus importante de toutes les taxes indirectes et s’applique à la vente de biens et services. Le taux standard en Suisse est de 7,7 %, bien que des taux réduits existent pour certains produits, comme 2,5 % pour les denrées alimentaires et les médicaments. Par exemple, pour un achat de 1 000 francs suisses (1 077 $), la TVA standard ajoutera 77 CHF (83 $).
  • Taxes d’accise : Cette catégorie comprend les taxes sur l’alcool, le tabac et les carburants. Les taux sont fixés par le gouvernement fédéral et ont pour but à la fois de générer des recettes et de limiter la consommation.
  • Taxe sur les véhicules : Les propriétaires de véhicules doivent s’acquitter d’une taxe annuelle, qui varie selon le canton et le type de véhicule.
  • Taxes environnementales : Ces taxes concernent notamment les émissions de CO2 et la gestion des déchets. Elles visent à encourager des pratiques plus durables.

Maintenant que vous avez une vue d’ensemble du système fiscal suisse, entrons plus en détail dans les impôts pour les particuliers et les entreprises.

drapeau suisse
Impôts en Suisse : tout ce qu’il faut savoir – @Unsplash

Impôts pour les particuliers en Suisse

Les impôts pour les particuliers en Suisse dépendent de votre lieu de résidence, car les taux varient selon le canton et la commune. Cela peut être complexe, surtout si vous êtes nouveau dans le pays ou que vous envisagez d’y déménager. Nous allons passer en revue les types d’impôts qui s’appliquent aux particuliers, les taux auxquels vous pouvez vous attendre, ainsi que l’impact de ces taxes sur la vie quotidienne des résidents.

Impôt sur le revenu

L’impôt sur le revenu est le principal impôt pour les particuliers. Il est progressif, ce qui signifie que les taux augmentent avec le montant de vos revenus. Il s’applique à trois niveaux :

  • Impôt fédéral : il s’applique uniformément dans tout le pays, avec un taux progressif pouvant atteindre 11,5 % pour les tranches de revenus les plus élevées.
  • Impôts cantonaux et communaux : les taux varient considérablement d’un canton à l’autre. Par exemple, les cantons de Zoug et Schwyz affichent des taux bas, tandis que Genève ou Vaud appliquent des taux plus élevés.
  • Taux combiné : il correspond à la somme des impôts fédéral, cantonal et communal. Selon le lieu de résidence, le taux global peut ainsi varier entre 20 % et 45 %.

Cela peut sembler compliqué, alors prenons un exemple simple : imaginez que vous vivez à Zurich et que vous avez un revenu annuel de 100 000 francs suisses (108 000 $). Dans ce cas, vous paierez un taux d’imposition estimé entre 20 % et 25 %. En revanche, dans des cantons comme Zoug, la charge fiscale pourrait être autour de 15 % à 20 %. Comme vous le voyez, vivre dans ce que l’on appelle la « capitale financière de la Suisse » a un coût plus élevé, notamment en matière d’impôts.

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Impôt sur la fortune

Cet impôt est basé sur la valeur nette d’une personne. Il s’applique aux actifs tels que les biens immobiliers, les comptes bancaires, les investissements, et autres. Les taux varient selon le canton, mais restent généralement bas, allant de 0,1 % à 1 %.

Tout le monde n’est pas obligé de payer cet impôt. Les petits patrimoines en sont exempts. De plus, des déductions et exonérations existent pour certains actifs ou situations personnelles, comme les dettes et obligations financières.

Impôt sur les successions et les donations

Cet impôt s’applique au transfert de biens par héritage ou donation. Le taux peut atteindre jusqu’à 50 % et l’obligation de paiement dépend du lien entre le donateur et le bénéficiaire ainsi que du canton de résidence. Par exemple, dans les cantons de Schwytz et Obwald, ce type d’impôt n’existe pas.

Cotisation de sécurité sociale

Les personnes exerçant une activité en Suisse sont tenues de cotiser au système de sécurité sociale. Ces contributions sont réparties entre l’employeur et l’employé, et couvrent notamment :

  • L’Assurance vieillesse et survivants (AVS)
  • L’Assurance invalidité (AI)
  • L’Assurance chômage (AC)

Le taux global pour l’employé est d’environ 5,3 % du salaire brut, tandis que l’employeur verse une contribution équivalente.

Autres impôts pertinents

En plus de celles mentionnées précédemment, d’autres taxes peuvent s’appliquer aux particuliers en Suisse. Voici quelques-unes des plus courantes :

  • Impôt foncier : prélevé dans certains cantons sur la valeur des biens immobiliers.
  • Impôt ecclésiastique : sert à financer les églises reconnues officiellement. Il dépend du canton et de l’affiliation religieuse du contribuable.
  • Taxes environnementales et sur la consommation : incluent notamment les taxes sur les véhicules et les émissions de CO2. Elles visent à encourager des comportements plus durables.
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Impôts en Suisse pour les particuliers et les personnes morales – @Unsplash

Impôts pour les personnes morales ou les entreprises en Suisse

En Suisse, les personnes morales, ou entreprises, sont soumises à divers impôts aux niveaux fédéral, cantonal et communal. Ces taxes comprennent l’impôt sur les bénéfices, l’impôt sur le capital et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Le taux d’imposition d’une entreprise peut varier fortement selon le canton où elle est enregistrée. En effet, les cantons ont la liberté de fixer leurs propres taux d’impôt sur les sociétés, ce qui crée un environnement fiscal compétitif favorable aux entreprises.

L’imposition des sociétés joue un rôle clé dans le paysage économique suisse. Grâce à une structure fiscale attractive et des taux réduits dans certains cantons, la Suisse est devenue une destination prisée par les agences internationales et les multinationales. Toutefois, il est essentiel pour les entreprises de prendre en compte ces différences régionales afin de choisir le cadre fiscal qui correspond le mieux à leurs besoins spécifiques.

Voici un aperçu des principaux impôts qui s’appliquent aux entreprises en Suisse :

Impôt sur les bénéfices des sociétés

Cet impôt est prélevé sur les bénéfices des sociétés. Le taux fédéral est de 8,5 % et s’applique au revenu net après déductions.

Chaque canton en Suisse fixe son propre taux d’imposition des entreprises. Combiné aux impôts fédéraux et communaux, cela donne une charge fiscale totale comprise entre 12 % et 21 %. Par exemple, le canton de Zoug se distingue avec un taux combiné d’environ 12 %, ce qui attire de nombreuses entreprises internationales à y établir leur siège. En comparaison, Genève affiche un taux effectif total d’environ 14 %. D’autres cantons, comme Vaud et Zurich, appliquent des taux plus élevés, allant de 18 % à 21 %.

Grâce à ses taux relativement bas par rapport à d’autres pays européens, ainsi qu’à ses nombreux accords de double imposition, la Suisse est particulièrement attractive pour les entreprises internationales, notamment celles des secteurs de la finance et des technologies.

Impôt sur le capital

Cet impôt s’applique au capital net d’une entreprise (les fonds propres). En général, le taux varie entre 0,001 % et 0,5 %. Toutefois, certaines régions proposent des taux plus bas pour les entreprises nouvellement créées ou exerçant des activités spécifiques. Par exemple, Zurich applique un taux de 0,15 %, tandis que Genève fixe le sien à 0,18 %.

Certains cantons accordent même des réductions fiscales aux nouvelles entreprises ou à celles investissant dans la recherche et le développement. Cela constitue un atout majeur pour les startups et les sociétés innovantes souhaitant s’implanter en Suisse.

Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

En Suisse, le taux standard de la TVA est de 7,7 % sur les biens et services. Toutefois, des taux réduits s’appliquent à certains secteurs : 2,5 % pour les produits de première nécessité comme les aliments, les médicaments et les livres, et un taux spécial de 3,7 % pour les prestations dans le secteur de l’hôtellerie-restauration.

Toutes les entreprises suisses ne sont pas tenues de facturer la TVA. Seules celles dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 100 000 francs suisses (108 000 $) doivent s’enregistrer et appliquer la TVA. Par exemple, une entreprise technologique générant plus de ce montant devra facturer la TVA standard de 7,7 % sur ses ventes de logiciels ou de matériel informatique. En revanche, un restaurant appliquera le taux réduit de 3,7 % sur ses services. Il est également important de noter que certains services, notamment dans les domaines financier et éducatif, sont exonérés de TVA.

Impôts et retenues spécifiques en Suisse

  • Retenue sur les dividendes : 35 % de retenue d’impôt doivent être appliqués par les entreprises sur les dividendes distribués, bien que des conventions de double imposition puissent réduire ce taux pour les actionnaires étrangers.
  • Droits de timbre : Applicables à l’émission et à la transaction de titres. Pour les émissions, le taux est de 1 % et ne s’applique que si le capital dépasse 1 000 000 francs suisses (1 101 455 $).
  • Accises ou avantages fiscaux : La Suisse offre des incitations fiscales pour les activités de recherche et développement (R&D), les entreprises technologiques et celles qui réalisent d’importantes exportations. Ces incitations peuvent inclure des réductions ou des crédits d’impôt au niveau cantonal.

Avantages fiscaux en Suisse

La Suisse bénéficie d’une réputation pour son système fiscal favorable, qui offre de nombreux avantages aux particuliers et aux entreprises. Voici quelques-unes des principales incitations :

Pour les entreprises :

  • Impôt sur les sociétés attractif : Au niveau fédéral, l’administration fiscale impose un taux uniforme de 8,5 % sur les bénéfices des entreprises. Cependant, les cantons fixent la majorité des taux, qui varient selon les régions. Cela permet aux entreprises de s’implanter là où les régimes fiscaux sont les plus avantageux.
  • Déductions pour la recherche et le développement (R&D) : La Suisse accorde des déductions fiscales accrues pour les activités de recherche et développement, pouvant aller jusqu’à 70 % de réduction sur les bénéfices imposables. Cette mesure vise à encourager l’innovation.
  • Conventions de double imposition : Le pays dispose d’un large réseau d’accords internationaux destinés à éviter la double imposition, ce qui facilite l’activité des entreprises multinationales et stimule les investissements étrangers.

Pour les particuliers :

  • Système fiscal progressif et varié : Les taux d’imposition des particuliers varient considérablement selon les cantons, allant de 15 % à 35 %, ce qui permet aux résidents de choisir des régions avec une charge fiscale plus faible.
  • Exonérations et déductions fiscales : Des déductions sont possibles pour certaines dépenses comme les intérêts hypothécaires, les cotisations aux régimes de retraite et les frais médicaux, ce qui réduit la charge fiscale individuelle.
  • TVA réduite : La Suisse applique un taux de TVA standard de 7,7 %, l’un des plus bas d’Europe. Des taux réduits s’appliquent également, notamment 3,7 % pour les services d’hébergement et 2,5 % pour les biens de première nécessité, ce qui profite à la fois aux consommateurs et aux entreprises.

Ces avantages fiscaux, combinés à la stabilité politique et économique de la Suisse, font du pays une destination attrayante pour les particuliers et les entreprises souhaitant optimiser leur situation fiscale et évoluer dans un environnement favorable à la croissance, tant personnelle que professionnelle.

Questions fréquentes sur les impôts en Suisse

Quels impôts les résidents suisses doivent-ils payer ?

En Suisse, les résidents doivent principalement s’acquitter de l’impôt sur le revenu, de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et, dans certains cantons, des impôts sur les successions et les donations. La charge fiscale globale varie en fonction du canton de résidence.

Quelle est la différence entre les impôts directs et les impôts indirects en Suisse ?

En Suisse, les autorités prélèvent directement les impôts directs, comme l’impôt sur le revenu et sur les sociétés, sur les revenus des particuliers et des entreprises. Les impôts indirects, comme la TVA, s’appliquent à la consommation de biens et de services.

Existe-t-il des incitations fiscales pour les entreprises étrangères s’installant en Suisse ?

La Suisse offre des incitations fiscales aux entreprises étrangères, notamment dans les domaines de l’innovation et de la technologie. Certains cantons offrent aussi des taux réduits et des déductions pour la recherche et le développement.

Comment l’impôt sur le revenu varie-t-il entre les différents cantons en Suisse ?

En Suisse, les taux d’imposition sur le revenu varient entre 15 % et 35 % selon le canton. Cela offre aux résidents la possibilité de choisir leur lieu de résidence en fonction des taux d’imposition locaux.

Les expatriés en Suisse doivent-ils payer des impôts sur leurs revenus mondiaux ?

Les expatriés vivant en Suisse doivent déclarer leurs revenus mondiaux. La Suisse a des conventions pour éviter la double imposition des revenus mondiaux des expatriés.

Traductrice certifiée (anglais-français) avec plus de huit ans d’expérience dans la localisation de contenus marketing, e‑commerce, éducatifs et littéraires. Mère passionnée, je puise ma rigueur et ma créativité tant dans ma vie de famille que dans ma passion pour les films d’aventure, que j’adore partager avec mes proches. À l’écoute de mes clients, j’allie professionnalisme et chaleur humaine pour offrir des traductions précises, fluides et culturellement adaptées. Mon objectif ? Faire résonner chaque texte avec authenticité et plaisir de lecture.

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